Communiqué du « GRATT

Groupement Radicalement Attaché à ses Traditions Taurines

A l’heure du grand week-end Taurin Bayonnais les adeptes du GRATT tiennent à donner un autre son de cloche face aux bruits de clochettes ! :

- Si l’administration bayonnaise a dernièrement relevé un déséquilibre dans ses comptes imputés aux Corridas, le bilan global est, depuis très longtemps, loin d’être négatif : lorsque 50.000 à 60.000 personnes viennent aux arènes il y a des retombées financières importantes dans de nombreux domaines. D’autre part, l’image de Bayonne est, aujourd’hui comme hier, toujours liée aux Toros : Première ville taurine de France avec 7 siècles de Tauromachie ! 160 ans de Corridas en 2013 ! Des arènes qui auront 120 ans en 2013 ! Aujourd’hui Bayonne est une plaza de renom, réputée pour son sérieux, elle est loin devant beaucoup d’autres, même certaines plus grandes en capacité !

Tout cela n’a pas de prix et mériterai d’être subventionné comme d’autres activités culturelles (qui n’ont pas cet incomparable impact sur la ville).

- Le Toro de combat n’a rien d’un personnage de Walt Disney, c’est un animal sauvage qui a la particularité de se battre jusqu’à sa propre mort, ce faisant, il n’épargne jamais, il tue !

- Le Torero est admiré et respecté pour son courage, sa volonté, sa loyauté et son art de combattre en mettant sa propre vie en jeu.

- Le public aime les Toros et demande à ce qu’ils soient respectés. Il recherche l’émotion du combat donnée par la bravoure du Toro et l’engagement du Torero, il recherche également l’émotion artistique qui peut naître de l’élégance du Torero face à la bravoure et la noblesse de son adversaire.

- La corrida est beaucoup plus qu’un spectacle, les acteurs ne jouent pas, ils n’interprètent pas, tout est réel : le réel de la vie, de la condition humaine.

Le GRATT continue sereinement à vivre sa passion, il revendique son identité et sa liberté.

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