BÉZIERS : CORRIDA VIVRA !

    A l’occasion des Journées Taurines de Béziers (9/14 octobre programme plus bas) "" Lo Taure Roge"  , dont un des buts est la défense de la Corridae, communique  ce texte faisant un rapide point sur la situation de la Tauromachie :

"C'est une véritable cornada que le Conseil constitutionnel vient de donner aux anti-corrida en décidant que le 7eme alinéa de l'article 521-1 du code pénal était conforme à la Constitution et à la Déclaration des droits de l'Homme de 1789 (voir article suivant). Ainsi la Tauromachie, après son ins­cription à l'inventaire culturel de notre pays, sort renforcée. Avec cette déci­sion c'est la diversité culturelle et la li­berté qui sont finalement affirmées. La France reste donc en la matière un état de droit.

Autre bonne nouvelle, un sondage Ifop-Midi Libre (fin septembre 2012) in­dique que dans les départements où la tradition taurine est implantée, seule­ment 39% des sondés estiment que la corrida doit être interdite alors que 55% optent pour son maintien.Et au niveau natio­nal : 48% des personnes sondées - 1 003 re­présentatives de la population fran­çaise, âgée de 18 ans et plus - se dé­clarent favorables à ce que la corrida soit interdite partout en France. Nous sommes loin des 80% revendiqué par les antis. Pour être complet 42% sou­haitent qu’elle reste autorisée et 10% ne se prononcent pas.

Les animalistes de tous bords vont bien sûr continuer à se déchainer. Bordeaux, Nîmes, Paris, Mimizan, Mont de Mar­san... viennent de voir ou verront pro­chainement l'intolérance et la bêtise dans leurs rues... Il appartient à toute l'Aficion de se mo­biliser pour informer, expliquer l'éthique et des règles de la Corrida. Ex­primons nous en allant sur les sites des médias, lus par de nombreuses per­sonnes recherchant l'information. Ne laissons pas les animalistes se pavaner devant les portes de nos arènes et ré­agissons comme nous l'avons fait à quelques uns à Béziers le dimanche 12 aout au matin.

Si la décision du Conseil nous conforte, n'oublions pas les problèmes, disons in­ternes, à la Tauromachie, qui font que trop souvent les gradins com­portent des vides et que l'aficionado se demande ce qu'il fait là. Les causes en sont connues et touchent la France, comme l'Espagne ; la plupart des re­vues et sites taurins mettent le doigt dessus depuis pas mal de temps : prix des places em­pêchant jeunes et moins jeunes de parti­ciper à la Fiesta Brava, gourman­dise fi­nancière des figuras no­tamment celles du G10, toros formatés sans bra­voure, mono pique, indultos de com­plaisance... Nous ne voulons pas noir­cir le ruedo car il y a quand même ici et là de bons moments tauromachiques, mais quand même...

Il appartient à tous, ganaderos (certains en France l'ont compris), empresas, apoderados, figuras, présidents de pal­co et aficionados... de réfléchir et sur­tout de réagir vite si nous ne voulons pas que la corrida devienne un « spec­tacle » uniquement pour vacanciers. Demain il sera trop tard !" 

Hugues Bousquet

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