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LO TAURE ROGE
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TOROS ORTHEZ 2024

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2 décembre 2012

UNE PIQUE DANS LES RÈGLES :

shapeimage_1         PARUTION  DE LA  :

On y voit le picador respecter parfaitement les règles du tercio de piques moderne, mettant en valeur le toro, sans tricher, piquant au bon endroit et laissant la sortie à son adversaire. Ces photos ont été prises lors de la première pique donnée par Gabin Rehabi, qui monte un cheval de la cuadra Heyral, face à Poléo, troisième toro de la corrida de Victorino Martín à Dax le 14 août 2010. Le tout dure moins de vingt secondes. 

PHOTO 1 
Le picador est en attente. On voit nettement que le cheval fait un angle d’environ 60° avec le premier cercle, offrant ainsi son épaule et non son flanc au toro. La hampe est tenue un peu en arrière de sa moitié.

 

 

 

 

     PHOTO 2
Le toro s’est élancé. Le picador a fait amorcer une rotation vers la gauche au cheval afin d’amortir le choc de la rencontre avec le toro. La hampe est tenue à hauteur de son quart arrière. On note que les deux yeux du cheval sont masqués, le règlement de l’UVTF étant muet à ce sujet. Mais le règlement espagnol, qui prévoit que seul l’œil gauche doit être masqué, n’est plus respecté nulle part, pas même à Madrid…  

 

PHOTO 3
C’est le moment de la rencontre entre le toro et le cheval. Le picador tire sur la rêne droite pour interdire au cheval de pivoter à gauche le temps de placer sa pique. Sous le choc, la hampe a reculé et la main du picador est maintenant en son milieu.  

 

 

 

PHOTO 4
Le picador a détendu la rêne droite et, sous la poussée du toro, le cheval pivote vers les planches. Le picador maintient sa pique en place, sans « pomper ». On voit que la puya est parfaitement placée à l’endroit préconisé : la base du morrillo.   

 

 

 

PHOTO 5
Le toro poursuit son effort, en « mettant les reins », et continue de faire tourner le cheval dont l’antérieur droit est légèrement soulevé. La puya est toujours bien en place, et le picador maintient la pression.  

 

 

 

 

 

PHOTO 6
On voit sous un autre angle la position idéale de la puya : proche de l’axe vertébral, entre la chute du morrillo et la ligne des omoplates. Le picador tire maintenant la rêne gauche pour accélérer le mouvement de rotation afin de ne pas enfermer le toro entre le cheval et la talenquère.
(Il convient ici de ne pas confondre le passage normal mais bref du toro entre le cheval et les planches, la rotation se faisant dans le sens inverse aux aiguilles d’une montre, avec la « carioca », manœuvre frauduleuse qui vise à enfermer le toro pour le châtier sans lui laisser de possibilité de sortie en faisant pivoter le cheval vers la droite.  Rappelons cependant que la carioca reste néanmoins une manœuvre indispensable lors du combat d’un toro manso,  ce qui devrait conduire l’aficionado à moduler son jugement en fonction des conditions de l’animal.)

 PHOTO 7
L’encolure du cheval est toujours déviée vers la gauche, diminuant la résistance à la poussée du toro qui peut toujours continuer d’exprimer sa bravoure authentique : son frontal n’a jamais quitté le caparaçon tandis que le picador continuait de piquer de manière uniforme.

 

 

 

PHOTO 8
Le cheval a achevé une rotation complète. Le picador a aussitôt relevé la pique et relâché sa pression, sans effectuer les mouvements de haut en bas aussi inutiles que crapuleux que l’on observe parfois. Le toro est ainsi « libéré ».    

 

 

 

Cette pique donnée dans les règles n’a que des avantages : elle ne mutile pas le toro qui reste apte à une seconde rencontre et garde sa mobilité pour les autres tercios, et elle révèle son caractère. Et le picador n’est plus la méchante brute honnie par le public, mais au contraire il devient le cavalier applaudi pour sa dextérité. Que les matadors – car ce sont bien les matadors qui donnent les ordres – lui  préfèrent souvent l’ignoble monopique assassine et crapuleuse reste un mystère pour moi

Commentaires : Yves CHARPIAT              Reportage photo : Francis PASCAL

(Article paru en février 2011 dans le numéro 27 de la revue TOROMAG : Toro-Cultures, BP 19 – 33850 LEOGNAN)

et pour en savoir plus cliquer sur :

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