Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LO TAURE ROGE
LO TAURE ROGE
Publicité
LO TAURE ROGE
  • Défendre et promouvoir la Culture et l'Art Tauromachique en OCCITANIE - Pyrénées-Méditerranée et au-delà. «Vous aimez la corrida ? Sachez la défendre ! vous n’aimez pas la corrida ? Sachez la comprendre !» - Site animé par Hugues Bousquet
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 1 790 460
AGENDA - un clic = agrandir

 

oui a la tauro fctb
C présente cape

AFFICHE 2024 AIGNAN Y TOROS

PASEO Y TOROS

VISUEL LA DÉPÊCHE MIDI LIBRE INDEP MARSEILLAISE_Mise en page 1Petite

cliquer sur l'affiche = agrandirPete
 

AFFICHE 2024 AIGNAN Y TOROS

arles

428659500_977184947090397_792725303472155435_n

TOROS ORTHEZ 2024

cer10k

IMG-20240128-WA0014(1)(1)

stm19k

421588369_889216242999779_1466891842540302028_n

image001

Petite

 

 


 

 

 

Archives
Newsletter
23 juin 2015

Comme c'est curieux !

 zampanoLE GRAND ZAMPANO

Dans sa propagande en forme de méthode Coué, le CRAC, comme le célèbre malabar de foire de la Strada, ne rate pas une occasion de faire passer sa gonflette pour de vrais biceps. "On vous attend devant le Conseil d'État", tonne-t-il donc comme le vieil Horace, omettant toutefois de préciser qu'il vient d'y prendre une râclée.

Souvenez-vous : en août 2013, quelques jours avant la feria du Riz arlésienne, le CRAC demanda en référé au Tribunal administratif de Marseille d'en interdire la tenue, alléguant une série d'arguments plus farfelus les uns que les autres, dont un tiré du code rural et de la pêche maritime. Ses théoriciens avaient cru déceler une faille dans la législation qui leur permettrait enfin d'obtenir cette décision dont ils rêvent. Le référé fut bien sûr rejeté en première instance, et, faute de jugement au fond le CRAC, comme le malabar de foire dont il est question, s'adressa au Conseil d'État à qui il demanda "d'annuler pour excès de pouvoir la décision implicite de rejet" (déjà le terme implicite avait son importance), et, excusez du peu, "d'enjoindre au Premier Ministre de prononcer cette abrogation dans un délai d'un mois à compter de la notification de la décision à intervenir".

Le Conseil d'État a pris son temps, mais Zampano n'a pas été déçu. Le 2 février dernier, ses 3ème et 8ème sous-sections réunies ont décidé dans l'article premier de l'arrêt 373736 (lire) que "la requête de l'association Comité radicalement anti-corrida est rejetée".
Curieusement, alors qu'il est si prompt à commenter les décisions de Justice, le CRAC n'a pas moufté quand celle-ci est tombée, hébété peut-être par ce KO technique que son penseur n'avait pas anticipé, tellement il est persuadé d'etre infaillible. Le résultat est pourtant là : ayant à statuer une fois de plus sur le délicat sujet de l'exception culturelle dont bénéficie la corrida dans la législation, le Conseil d'État, comme le Conseil Constitutionnel, a maintenu le statu quo.Et dans quelques mois, il le redira, confirmant qu'il n'y a pas eu "abrogation implicite" de l'inscription au PCI.

André Viard dans Terres Taurines, édito du 23 juin 2015

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité