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LO TAURE ROGE
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  • Défendre et promouvoir la Culture et l'Art Tauromachique en OCCITANIE - Pyrénées-Méditerranée et au-delà. «Vous aimez la corrida ? Sachez la défendre ! vous n’aimez pas la corrida ? Sachez la comprendre !» - Site animé par Hugues Bousquet
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9 septembre 2016

JUSTICE : UNE BONNE ET SAGE DÉCISION !

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Plus d'un an après les faits, qui se sont déroulés le dimanche 30 août 2015 à Carcassonne, une manifestante anti-corrida de 42 ans a été jugée devant le tribunal correctionnel hier matin, pour outrages et rébellion envers trois gendarmes... mobilisés à Montredon pour sécuriser les corrales qui abritaient les taureaux du jour pour la traditionnelle «miurade» de l'association Carcassonne Aficion, aux arènes de l'espace Jean-Cau.

Ce jour-là, la prévenue a été repérée par un gendarme muni d'une caméra, alors qu'elle s'apprêtait à taguer la route avec une bombe de peinture. Là, comme la procédure le mentionne, la quadragénaire a chargé le gendarme cinéaste en question lorsqu'elle s'est aperçue qu'elle était filmée, en faisant mine de vouloir l'asperger avec sa bombe de peinture. Interpellée dans la foulée, la prévenue à la carrure de bûcheronne, ancienne toxicomane, a ensuite opposé une vive résistance aux forces de l'ordre, lorsqu'il s'est agi de la menotter au sol. Outrages, rébellion ?

Manifestants virulents

«Je n'ai jamais voulu les asperger avec la bombe», a indiqué la prévenue au tribunal. «C'était un coup de bluff. D'ailleurs, ils m'ont plaquée sur la route alors que je repartais. Jamais je ne leur ai craché dessus. Après, je ne me suis pas rebellée, je me suis débattue parce qu'ils m'ont appuyé la tête au sol. Ils étaient plusieurs sur moi, je ne pouvais plus respirer... Ils m'ont fait mal.»

Hier matin, lors de son réquisitoire, le vice-procureur Éric Lapeyre a regretté que le droit de manifester en France, «qui est un droit constitutionnel», soit entaché par une certaine «virulence de la part des manifestants». Et de donner toute sa confiance envers des gendarmes, «assermentés sur leur mission de maintien de l'ordre public et de la sécurité des personnes». Et de demander au tribunal le rejet de l'«attestation de complaisance» dont s'est munie la prévenue pour sa défense... Avant de requérir une amende de 600 €, dont la moitié assortie du sursis.

Pour la défense, c'est une jeune avocate bordelaise qui a pris le taureau par les cornes, en rappelant que sa cliente était comme «les 76 % de Français qui estiment qu'il est injuste de faire souffrir des taureaux dans une arène pour le plaisir». Aussi, pour les intérêts de la prévenue, son avocate a relevé «les divergences existantes, avec des gendarmes auditionnés en janvier dernier, pour des faits remontant à août 2015... Ils sont censés être neutres dans le cadre de leurs missions !».Après en avoir délibéré, le tribunal a finalement suivi les réquisitions du procureur.

03/09/2016

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