Il paraitrait que des coups de pied au c.. se perdent...
Suite aux protestations concernant la chanson injurieuse à l'égard du Maestro Yvan Fandino proférée sur France Inter voici la réponse de la directrice de cette radio - relayée par le CSA - et celle du médiateur de Radio France. Chacun appréciera ces deux réponses. Toutefois la directrice de France Inter oublie qu'elle dirige une radio dite de service public vivant de la redevance audiovisuelle payées aussi par les afficionados qui devraient obtenir un droit de réponse même sous forme d'humour noir, c'est dans cet esprit qui semble lui complaire que nous lui décernons avec liberté d'écriture :"la croix d'honneur du front de la connerie avec double palme" pouvant être dupliquée pour les présents à cette émission.
La réponse du médiateur de Radio France est intéressante puisqu'il suggère "un mot d'excuse". Dommage que la fin de son propos soit teintée vis à vis de l'Aficion d'un parisianisme à la sauce animaliste...
Le 27/06/2017 10:49, Auditeurs Inter a écrit :
Bonjour,
Suite à votre message, voici la réponse de Laurence Bloch, la directrice de France Inter :
« Madame, Monsieur,
J’ai pris connaissance du courriel dans lequel vous vous indignez de la chanson de Frédéric Fromet sur la mort du toréro Iván Fandiño.
Je comprends tout à fait l’émotion qu’elle a pu susciter et je voudrais vous assurer qu’il ne s’agit pas dans cette chronique de se réjouir de la mort d’un homme.
En effet, cette chronique s’intègre dans une émission satirique dont l’humour noir est le ressort principal. Elle est par nature caricaturale, parodique, outrancière et c’est la loi du genre.
Cette liberté de ton est une protection traditionnellement offerte à l’expression humoristique.
Dans sa chanson, Frédéric Fromet prend en effet clairement le parti des antis corridas mais le caractère clivant de son propos reflète aussi la fracture immense au sein de la société française que provoque la tauromachie.
Par ailleurs, je tiens à contester qu’il y ait eu un quelconque appel à la violence ou à la discrimination en la circonstance, précisément en raison du caractère dénué de sérieux de cette ‘chanson’.
Par ce courriel, je voudrais aussi exprimer toute ma compassion à l’égard de la famille d’Iván Fandiño, sa femme, son fils, ses parents.
Laurence Bloch.
Directrice de France Inter »
François Esteve 26/06/2017 15:22 France Inter MÉDIATEUR
"Bonjour,
Bien que non défendeur de la corrida, je n'en ai jamais vu n'y ne compte en voir... j'avoue avoir été choqué par la chanson de Frederic Fromet (dont je me fais un délice habituellement) sur la mort d'un torero.
Réalise-t-il l'impact sur la famille et les proches ? fan ou non de la corrida, un mot d'excuse pour ces personnes me semblerait approprié, on peut rire de tout mais pas avec tout le monde...
Les protestations des villes et autres associations sont déplacées et sont beaucoup trop intéressées pour être acceptables, par contre la famille et les proches sont en deuil et les paroles très provocantes sur la mort du torero ont du être atroces à entendre, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à eux plus qu'aux taureaux massacrés dans cette pratique barbare...et pour la première fois Fromet ne m'a pas fait rire ni sourire...
Cordialement "
Lien vers l'ignominie : https://www.franceinter.fr/emissions/la-chanson-de-frederic-fromet/la-chanson-de-frederic-fromet-23-juin-2017
Sa protestation ses chants et ses héros
Au dessus de ce corps et contre ses bourreaux
A Grenade aujourd'hui surgit devant le crime
Et cette bouche absente et Lorca qui s'est tu
Emplissant tout à coup l'univers de silence
Contre les violents tourne la violence
Dieu le fracas que fait un poète qu'on tue
Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche (...)
COMMUNIQUÉ : "Réunis mercredi 28 juin à Toulouse, les représentants des 50 villes taurines françaises de l'UVTF condamnent le soutien apporté par madame Laurence Bloch, directrice de France Inter, à Frédéric Fromet, auteur d'une attaque indigne contre la mémoire de Ivan Fandiño.
Considérant que les injures graves proférées à l'encontre du torero constituent en outre une atteinte inacceptable à l'encontre d'une vaste communauté culturelle stigmatisée à travers lui, ils demandent à Mathieu Galey, président de Radio France, d'imposer à madame Bloch de présenter ses excuses ou, à défaut, de la démettre de ses fonctions.
Il est inconcevable qu'une personne aussi peu respectueuse des valeurs essentielles auxquelles il est porté atteinte, continue d'occuper de hautes fonctions à la tête du service public."