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LO TAURE ROGE
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25 juin 2019

La guerre couvait depuis plusieurs semaines entre Juan Bautista et Simon Casas...

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La guerre couvait depuis plusieurs semaines entre les deux organisateurs français. Elle a explosé au grand jour ce lundi 24 juin.

Quand - c'était à la fin de l'hiver - la candidature du matador arlésien Juan Bautista à l'adjudication des arènes de Nîmes a été rendue publique, on s'est douté que la nouvelle n'avait pas fait spécialement plaisir à Simon Casas. Mais aucune déclaration publique n'est venue confirmer cette impression.
Quand - c'était à la fin du printemps - le Tribunal Administratif de Marseille a invalidé le processus d'appel d'offre ayant conduit à renouveler l'attribution des arènes d'Arles à la société dirigée par Juan Bautista, on a imaginé que la nouvelle a donné le sourire à Simon Casas. Mais c'était juste une impression.
Mais depuis le solstice d'été, les masques sont tombés. Les deux adversaires s'apostrophent publiquement. Eux que tout rapprochait se rendent coup pour coup. Nous assistons à un mano a mano incertain.

Voici quelques extraits des déclarations de chacun des protagonistes.

Jean Baptiste Jalabert « Juan Bautista », en réaction à la décision du tribunal Administratif :
La justice est souveraine. Je respecte cette décision sans difficulté d'autant plus qu'elle rendra la future adjudication inattaquable. C'est très positif pour l'image de la corrida. Ma société (Ludi Arles Organisation composée de Jean-Baptiste Jalabert, Lola Jalabert, Alain Lartigue et François Cordier) s'efforcera de faire la meilleure offre possible ; mais il est clair que j'aurais préféré pouvoir consacrer mon temps et mon énergie à préparer ma corrida d'adieu (le 7 septembre). Il me reste trois toros à estoquer pour mettre un point final à ma carrière.

J'espère que les trois candidats qui ont opposé ce recours présenteront eux aussi leur candidature, ainsi que celui qui les a encouragé à le faire. On verra bien leur véritable intention : diriger les arènes d'Arles, ce qui n'est pas une partie de plaisir, ou seulement alourdir la procédure pour compliquer la tâche de l'adjudicataire.

Jean Baptiste Jalabert « Juan Bautista », à propos du système des pagarés (reconnaissances de dettes signées par l'organisateur après la corrida, qui pemet de « liquider » le contrat en fin de saison) :
Il faut changer le modèle économique. Il faut en finir avec les reconnaissances de dettes utilisé pour payer toreros et éleveurs. Moi, comme impresario, je m'honore d'avoir toujours payé tout le monde dès la fin de la corrida.
 

Simon Casas réplique :
Juan Bautista veut faire croire que ma société a des difficultés économiques alors que précisément elle est parfaitement saine ; c'est la sienne qui ne sent pas bon du tout. Le système des pagarés est parfaitement admis dans le secteur. En plus de 25 ans d'expérience, ma société Simon Casas Production n'a jamais « oublié » de payer quoi que ce soit. Et surtout pas la TVA, les cotisations de Sécurité Sociale et autres taxes commerciales. Juan Bautista, en revanche ne peut pas en dire autant.

En plus de 40 ans de métier, je n'ai jamais mis en faillite une société pour ne pas avoir à payer les dettes, contrairement à la société Jalabert dont Juan Bautista était co-gérant avec son père (Luc) et sa sœur (Lola).
J'ajoute qu'après que la société Jalabert a fait faillite, l'appel d'offres n'exigeait aucun critère particulier, de sorte que Juan Bautista a pu l'emporter sans difficulté. Mais trois ans plus tard, Juan Bautista ayant l'expérience de la gestion d'une arène de première catégorie, comme par hasard le nouvel appel d'offre exigeait… qu'il fallait avoir cette expérience pour être admis à concourir. Tout ça dans le but d'empêcher ses concurrents de présenter leur candidature !

Juan Bautista reprend la parole :
Casas ne supporte pas la pression. Je n'ai jamais prononcé son nom ; mais s'il se sent attaqué, il doit il y avoir une raison. Toutes les arènes qu'il dirige sont l'objet d'un nouvel appel d'offres et ça le rend nerveux. Mais ce sont les règles du libéralisme dont il s'est fait le chantre ! Quand je suis né , il y a presque 40 ans, Casas était déjà le directeur des arènes de Nîmes, son histoire pourrait faire l'objet d'une série télé.

Malgré la médaille de bon gestionnaire qu'il s'attribue, les toreros et les éleveurs ne sont pas là pour être ses banquiers ! Ses attaques personnelles ne sont pas admissibles. Il ment quand il affirme que ma sœur était associée dans la précédente entreprise familiale.
Notre société actuelle existe depuis 4 ans. Nos comptes sont consultables au registre du commerce. Je suppose que si Casas n'a pas présenté sa candidature à Arles et a préféré envoyer à sa place des gens de sa cuadrilla, c'est précisément parce que ses comptes à lui ne sont pas aussi clairs que ce qu'il prétend et qu'il ne tient pas à ce qu'ils soient contrôlés…

Par Joël Jacobi Publié le 25/06/2019 à 10:13 Mis à jour le 25/06/2019 à 11:55

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