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LO TAURE ROGE
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  • Défendre et promouvoir la Culture et l'Art Tauromachique en OCCITANIE - Pyrénées-Méditerranée et au-delà. «Vous aimez la corrida ? Sachez la défendre ! vous n’aimez pas la corrida ? Sachez la comprendre !» - Site animé par Hugues Bousquet
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AFFICHE 2024 AIGNAN Y TOROS

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AFFICHE 2024 AIGNAN Y TOROS

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23 mars 2022

MONTBLANC (34) - "la Femme et la Tauromachie"

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Vendredi 18 mars à Montblanc, en présence du maire de cette ville Héraultaise, Claude Allingri, de Bernard Mula de la FCTB, se tenait une conférence de Patrice Sifflet "la Femme et la Tauromachie" avec la participation d'Anaîs ancienne novillera Biterroise. Une soirée organisée par le Club taurin Monteblanco présidé par Pascal Lopez ; avec en plus une exposition photos de Jean-Pierre Albouy alias Tim.

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Il s’agissait pour Patrice Sifflet de montrer (démontrer) la place méconnue occupée par les femmes-toreras dans l’histoire de la tauromachie. Une place cachée, volontairement à certaines époques, par les bien-pensants et autres machos (il en reste encore quelques-uns).
Résumons son propos :

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En effet, nous trouvons de nombreuses preuves de l’existence de femmes face aux toros de combat, soit à cheval comme la « celebre Pajuelera en la de Zaragoza » représentée par Goya en 1816 dans sa série « Tauromaquia pl n°22), soit à pied comme à la fin du XIXeme siècle et début du XXeme comme le 2 octobre1898 à Béziers avec la cuadrilla des senoritas toreras Lolita et Angelita ou ailleurs avec Carmen Pretel et Angela Pagés, les toreras d’une cuadrilla exclusivement féminine, surnommée les Noyas (« jeunes filles » en catalan) et la torera María Salomé (1878-1942), surnommée la Reverte, seule femme à paraître en 1905 dans le guide taurin de la revue taurine La Fiesta Nacional. D’autres noms féminins apparaissaient sur les affiches : «Herrerita», «La Solanita» et «Pepita» à Barcelone. A Madrid : Ignacia Sánchez «La Guerrita». Eugenia Baltes "La Belgicana", Jenara Gómez, Juana Castro, Francisca Gisbert, Juana Calderón "La Frascuela", Manuela Capilla, Antonia Macho, Josefa Ortega, Francisca Coloma, Benita Fernández, etc. elles ont constitué la longue liste des toreras de cette époque.

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En Espagne, au début du XXeme siècle de nombreux journalistes et intellectuels se battent pour ériger la corrida comme activité nécessaire pour minorer le fléau de la dégénérescence nationale, amenant le ministre de l’Intérieur espagnol Juan De La Cierva y Peñafiel a interdire en juin 1908 la présence des femmes dans les ruedos, déclarant « Outre le fait que la loi sur la protection des femmes et des enfants prive les femmes du droit d’exercer des professions dangereuses, j’estime que les femmes ne devraient pas toréer ». Cette interdiction se matérialisa le 2 juillet 1908 dans la Real Orden Circular élaborée par lui-même, interdisant aux femmes de toréer. L'article 124 du Règlement de tauromachie de 1930 maintenait l’interdiction. En 1934, le ministre de l'Intérieur de la République espagnole, Salazar Alonso, annulait l’arrêté royal de 1908, de sorte que Juanita Cruz pu faire le paseo à la Monumental de Las Ventas en 1936. Un arrêté remis au goût du jour sous le franquisme avec une tolérance pour les cavalières, ce qui n’empêcha pas la péruvienne Conchita Cintron – applaudie à Béziers en 1948 et 49 - de mettre pied à terre pour combattre…

Le 10 août 1974 la loi autorisera enfin les femmes à fouler le sable des ruedos… Depuis de nombreuse femmes sont descendues dans les ruedos comme María Isabel Atiénzar, Cristina Sánchez Palacios torera de l'école de tauromachie de Madrid prenant son alternative à Nîmes, le 25 mai 1996 des mains de Curro Romero avec José María Manzanares comme témoin.  La jeune femme renvoie dos à dos ceux qui voudraient faire d'elle un enjeu sexiste: « Le machisme comme le féminisme sont des stupidités.» et ajoute : « Dans la vie, je suis une femme. Mais, dans l'arène, je suis un torero ». Citons aussi Mari Paz Vega Jiménez, Yolanda Carvajal sans oublier Raquel Sánchez prenant le 27 mai 2005 l'alternative à Tolède.

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Aujourd’hui la novillera Raquel Martin apodérée par Christina Sanchez promet certainement de bon moment comme à Arles le 17 avril prochain ; sa présence est un encouragement à toutes ses jeunes filles fréquentant les écoles taurines de France, d’Espagne et d’Amérique latine… Et n’oublions pas les rejoneadoras françaises comme hier Marie Sara et aujourd’hui Lea Vicens. Patrice sifflet termina sa conférence, avec raison, par "Alors vive les femmes en tauromachie !"

Et pour ma part j'ajouterai la phrase d'Aragon "La femme est l'avenir de l'homme".

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Tim, Patrice Sifflet, Anaïs, Claude Allingri, Pascal Lopez

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