VIVENT LA TAUROMACHIE ET LA CULTURE !
Le Colbac, association biterroise anti-corrida, regroupant une poignée d'adhérents se plaint (cf l'Hérault du Jour du 25/04) de ne pas avoir réponse des élus du conseil régional du Languedoc-Roussillon à une lettre leur demandant le montant des aides qui seraient versées à la Tauromachie... Si les termes de leur lettre sont du même ordre que ceux de leur protestation, nous pouvons comprendre nos élus.
En effet, et nous sommes habitués à leurs injures, amalgame, erreurs et autres mensonges. Écrire que la tauromachie est «une secte» alors que des centaines de milliers de personnes assistent librement aux corridas ce de l'Est à l'Ouest du Sud de la France, face parfois à quelques dizaines d'opposants, est fort de café.
Ces associations ont la prétention d'être «les partisans de la civilisation»; mais de laquelle se réclament-elles ? Une civilisation formatée, sans liberté culturelle où, à écouter la plupart de leurs dirigeants : la chasse, les zoos, les courses, les animaux dans les cirques, manger de la viande, etc seraient proscrits ?
Le Colbac pour contester les aides, maintenant que la tauromachie est « patrimoine culturel immatériel », ose écrire démagogiquement : «Alors que l'argent public manque même pour les oeuvres de vie (Éducation nationale, retraites, hôpitaux)...» tout en sachant que ces services ou avantages sociaux, il est vrai malmenés par nos gouvernants, ne relèvent pas du tout du budget des régions mais de celui de l'État ! Et ils osent terminer leur communiqué par « on continue de gaspiller nos impôts pour des oeuvres de mort » alors que cette dernière frappe des milliers de syriens, libyens, afgans, yéménites, ivoiriens...
Mais rien de leur part ne nous étonne quand leur principal responsable comparait cet hiver la tauromachie à un génocide*... et dans ses écrits réclame l'interdiction de la Féria de Béziers où il n'y voit notamment que «violences dégradations, coups et brutes avinés...». Nous en passons et des meilleures, car nous en aurions encore beaucoup à écrire, et nous l'écrirons !
HB
* si la tauromachie n'existait pas il y a longtemps que la "race" des toros de combat aurait disparu et en de multiples endroits où ils sont élevés en liberté, la bio-diversité et les espaces des élevages seraient remplacés par le béton de la spéculation immobilière (Camargue, Languedoc, Andalousie...)
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