Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LO TAURE ROGE
LO TAURE ROGE
LO TAURE ROGE
  • Défendre et promouvoir la Culture et l'Art Tauromachique en OCCITANIE - Pyrénées-Méditerranée et au-delà. «Vous aimez la corrida ? Sachez la défendre ! vous n’aimez pas la corrida ? Sachez la comprendre !» - Site animé par Hugues Bousquet
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 1 796 005
AGENDA - un clic = agrandir

oui a la tauro fctb
 

C présente cape

PASEO Y TOROS

VISUEL LA DÉPÊCHE MIDI LIBRE INDEP MARSEILLAISE_Mise en page 1Petite

cliquer sur l'affiche = agrandirPete
 

428659500_977184947090397_792725303472155435_n

TOROS ORTHEZ 2024

cer10k

 

421588369_889216242999779_1466891842540302028_n

image001

 

 

 


 

 

Archives
Newsletter
29 octobre 2017

LA CORRIDA DE DEMAIN - JOURNÉES TAURINES DE BÉZIERS

tribune 27 10 2017jpg

Dans le cadre des 35émes Journées taurines de Béziers de la FCTB, vendredi 27 octobre au théâtre des Franciscains, devant pas loin de 150 personnes (et ce malgré le match Béziers-Narbonne) Paul Hermé - chroniqueur taurin du site web ToroFiesta - animait un débat d'actualité  « la Corrida de demain ». Rencontre avec la participation active de Marcel Garzelli, pilier du Club taurin de Vic, de Michel Bouisseren, empresa de Toros Y Campo de Boujan et d'Olivier Margé ganadero des Monteilles.

Paul Hermé commença par dresser un état des lieux, précisant que la corrida était loin d'être moribonde mais qu'elle subissait de sérieuses difficultés. En tête, un problème sociétal du fait d'un monde de plus en plus sensible à l'animal dans lequel les antis se complaisent pour attaquer particulièrement la tauromachie et les aficionados, jouant sur la « sensibilité » particulièrement de la jeunesse, jeunesse minoritaire autour du ruedo. Puis une cause plus politique découlant de l'état d'urgence, entrainant fouilles, contrôles, accès difficiles aux arènes… sans oublier nos politiques dont trop sont aficionados chez eux et deviennent neutre à Paris. S’ajoutent les attaques des antis et autres vegans utilisant à tout va les réseaux sociaux, les sites internet racontant n'importe quoi, n’hésitant pas à trafiquer les photos et venir provoquer les aficionados et autres spectateurs autour et dans les arènes… Puis les abonnements et retransmissions TV en direct qui touchent aussi notre pays. Dans une période économique difficile pour beaucoup, le coût d'un cartel dont découle celui des places est loin d'être négligeable dans la baisse des fréquentations et ne pas citer les programmations trop souvent répétitives serait se voiler la face…

Les trois autres intervenants partageaient cet état des lieux, chacun apportant un plus à travers leur vécu d'empresas et d'aficionados. Marcel Garzelli tenait à souligner avec un certain optimisme que de tout temps la Tauromachie avait vécu des périodes difficiles comme Vic avait pu en connaître. En 1910 dans la presse taurine la phrase « c'était mieux avant » y figurait déjà… et il y a toujours des corridas. Toutefois, il insistait sur la malfaisance des vegans mettant l'animal continuellement à la « une » des médias : c'est l'effet Bambi assimilant par l'image du dessin animé l'animal à un être humain. Marcel Garzelli soulignait alors la nécessité de développer les associations départementales « Esprit du Sud » comme dans le Gers, les Landes, l'Hérault… trop de nos passions et traditions autre que la Corrida, toutes légales, où l'animal a une place sont menacées, attaquées (chasse, pêche, viande, cirque…)

Olivier Margé ajoutait la nécessité de remettre des Toros braves au centre de la Corrida car ils en sont la base ; c'est ce qu'il veut, et au niveau de son élevage il s’emploie à cela, sachant que c'est un travail de longue haleine pour sortir un animal solide et combatif. Sur le plan économique il pense à la nécessité pour les empresas de se grouper pour qu'elles « imposent » leur choix des toros aux toreros et non l'inverse.

Pour Michel Bouisseren ce qui l’inquiète, et surtout à ne pas oublier, c'est ce manque d'originalité dans le choix des toreros et des fers figurant aux cartels. Ce manque d'originalité répétitive éloigne des arènes. L'émotion procurée par la dramatique de la Corrida est trop souvent absente , celle-ci est acquise par la sauvagerie du Toro ne pouvant provenir que d'un animal non-formaté au choix du matador, même si tous « se jouent la vie » face à tout Toro. C'est pour retrouver cette émotion que Toros Y Campo existe - chaque année à Boujan - à travers le choix d'élevages braves, souvent oubliés, et naturellement de novilleros ne posant aucune condition sur ce choix.

Pour terminer ce riche débat de plus de 90 minutes les intervenants ont rappelé le rôle important sinon primordial du 1er tercio « la pique » que certains voudraient voir disparaître ignorant ou faisant semblant d'ignorer le règlement taurin, les alguazils ne doivent pas être de simples figurant folkloriques.

Ma conclusion simple à écrire plus difficile à mettre en pratique (mais) : il appartient aux aficionados, aux clubs taurins de s'exprimer, de réclamer, d'exiger - sans oublier leurs élus - dans tous les domaines concernant de près ou de loin la Tauromachie pour que cette passion traditionnelle et culturelle soit et reste source de beauté et d'émotions.

(photo - de gauche à droite : Olivier Margé, Marcel Garzelli, Paul Hermé, Michel Bouisseren et Tierry Girard président de la FCTB)

Commentaires