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LO TAURE ROGE
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  • Défendre et promouvoir la Culture et l'Art Tauromachique en OCCITANIE - Pyrénées-Méditerranée et au-delà. «Vous aimez la corrida ? Sachez la défendre ! vous n’aimez pas la corrida ? Sachez la comprendre !» - Site animé par Hugues Bousquet
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18 août 2021

SIX BANDERILLES NOIRES POUR UN PLUMITIF LIBERTICIDE !

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Qu’attend-t-on de quelqu’un se disant ou se voulant journaliste dans un quotidien d’information, qui plus est du Midi Libre ? Tout simplement de l’honnêteté intellectuelle, qu'il se nomme Loîc Foltrin ou autre...

Que personne ne se trompe sur mon propos. La Liberté de la presse est une de nos libertés fondamentales et des plus menacée, au même titre d’ailleurs que la Corrida. Un véritable journaliste se doit non seulement respecter ses lecteurs, mais aussi - et cela est fondamental – ne pas avancer à visage masqué. Un article de presse n’est pas une tribune ou alors il faut l’énoncer clairement.

La moindre des choses lorsqu’on écrit sur un sujet que l’on ne connaît point, c’est de s’informer, de questionner, et il y a eu sur la tauromachie à l’occasion de cette feria suffisamment, ces derniers quinze jours, d’articles, d’interviews, de photos dans Midi Libre et ailleurs… pour réfléchir et écrire ! Un journaliste d’information informe, et ne se répand pas comme un procureur du type Mac-Carthy ou Ianouarievitch Vychinski. Cela lui évitera de souiller les noms des toreros morts ou grièvement blessés...

Qu’il interviewe un anti-corrida avec des questions, espérons judicieuses, soit, et en espérant qu’il fasse de même avec un aficionado avant ou après.

Ce journaleux Loïc Feltrin descendu des Alpes, via Grenoble a certainement pris dans cette ville une bonne dose d’animalisme. A le lire - voir plus bas sa diatribe – j’ai l’impression qu’il n’était pas en haut des gradins de nos arènes mais en direct avec la centaine d’animalistes qui braillaient au même moment dans les rues de Béziers. En plus il se permet, jeune blanc-bec, de donner son avis sans être resté jusqu’au bout ! Pour quelqu’un qui doit bomber le torse chaque matin en se disant « suis journaliste » : chapeau ! Vous méritez non pas deux banderilles noires mais six ! Et de retourner dans une école de journalisme au lieu de vouloir jouer les Rivarol de bas-étages.

Vous voulez militer contre notre passion, contre un pan de la culture du Sud donc de la France, c’est votre droit, mais allez dans ce cas sur les réseaux a-sociaux des animalo-vegans. Cela sera clair et net  et vous pourrez assouvir vos pulsions liberticides !

Hugues Bousquet

 

Le 15 aout 2021 Midi Libre : diatribe anti-corrida de Loïc Feltrin :

"J'ai assisté à ma première corrida : le spectacle ne m’a pas du tout séduit. Retour d'expérience.

"Je les entends rire comme je râle et je les vois danser comme je succombe. Je ne pensais pas qu’on puisse autant s’amuser autour d’une tombe." En assistant pour la première fois à un spectacle taurin, ces paroles du titre La Corrida de Francis Cabrel ont résonné dans mon esprit. Assis seul tout en haut des arènes de Béziers, elle n’a jamais autant fait écho en moi. Je n’ai pu m’empêcher de me mettre à la place de ce toro, pris au piège de l’arène, affaibli à coups de piques et de banderilles avant d’être achevé d’un coup d’épée. Le tout au rythme des vivats de la foule. Un spectacle, à mon avis, d’un autre temps, qui n’a absolument plus rien d’acceptable en 2021.

J’avoue être un non-initié, je ne connais pas les codes, je ne comprends que très peu le vocabulaire de la corrida.

Né à Grenoble, je n’ai pas été imprégné dès ma plus tendre enfance par la tradition taurine si importante ici. Avec mes préjugés sur le sujet, j’ai voulu voir, me faire mon opinion en assistant à ce spectacle au cœur d’un lieu chargé d’histoire, les arènes de Béziers.

J’en suis ressorti convaincu que la corrida n’a pas sa place dans notre société actuelle. Parce que l’on pourra me dire tout ce que l’on veut, l’animal, n’a aucune chance de survie. Il est pris au piège dès qu’il met un sabot sur la piste. La porte se referme derrière lui, il est condamné à mort sans que les règles du jeu ne soient équitables.

Très vite, deux chevaux dont on masque la vue entrent en scène. Sur leur dos, le picador envoie son arme dans le garrot de l’animal lorsque celui-ci charge l’équidé. Ensuite, deux hommes plantent tour à tour des banderilles par deux dans le dos de l’animal avant de détaler à l’extérieur de la piste. Enfin, alors que la bête ne peut déjà plus lever la tête, le matador entre dans la danse. Le duel, déséquilibré, peut commencer. La vedette du jour, agile, vive et en maîtrise totale, joue avec sa victime dans une espèce de danse codifiée. Les aficionados sont ravis, ils exultent, crient : "Olé ! Olé !"

Avant le coup d’épée fatal. Un seul, lorsque le matador vise juste. Vendredi soir, pour achever le quatrième toro de la soirée, il a fallu quatre tentatives pour finir par mettre à genoux la bête. C’était trop pour moi. La scène m’a convaincu de quitter les lieux avant la fin de la corrida. En 1 h 30 de temps, j’ai vu quatre toros ensanglantés finir sur le flanc puis être traînés en dehors de la piste sur le sable. À quatre reprises, le matador, réalisait son tour d’honneur, acclamé par les spectateurs conquis.

Selon moi la corrida sert à assouvir les pulsions du public. Avant ce fameux vendredi, j’avais des a priori au sujet des corridas. Je suis reparti de l’arène avec des convictions. Et accompagné de ces paroles qui résonnent dans ma tête : "Est-ce que ce monde est sérieux ?"

Loïc Feltrin (Midi Libre du 15/08/2021)

BAND0

 

Commentaires
R
bravo cher M. BOUSQUET!!!
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